À propos

Je m’appelle Frère Matthieu de Versoix, O.F.M.Cap. Je suis un Frère Mineur Capucin traditionnel suisse vivement actuellement en France. Ce site a pour objectif de promouvoir le Tiers-Ordre de Saint François.

Le Tiers-Ordre de Saint François est un ordre à part entière, fondé en 1221 par Saint François d’Assise lui-même pour donner aux personnes qui vivent dans le monde les moyens de faire plus sûrement leur salut, et de tendre à la perfection par l’observance des préceptes et des conseils évangéliques, selon l’esprit de Saint François.

La Règle du Tiers-Ordre en vigueur a été promulguée par le pape Léon XIII dans les Constitutions Misericors Dei Filius de 1883, et comprend un temps de noviciat, une profession et un habit.

On ne peut cependant pas l’appeler un Ordre religieux proprement dit, parce qu’il n’a pas les trois voeux essentiels d’obéissance, de pauvreté et de chasteté.

Le Tiers-Ordre de Saint François est le premier Tiers-Ordre jamais institué dans l’Église. Il a compté parmi ses membres plus de quatre-vingt-dix saints et bienheureux, dont Saint Louis IX de France, Saint Ferdinand III de Castille, Sainte Brigitte de Suède, Sainte Jeanne d’Arc, Saint Charles Borromée, le Saint Curé d’Ars, Saint Pie X, et bien d’autres. L’explorateur Christophe Colomb en faisait également partie.

Il se divise en trois classes distinctes :

1. Les Tertiaires réguliers, qui vivent dans le cloître selon la Règle du Tiers-Ordre.
2. Les Tertiaires vivant au sein des communautés du Premier ou du Second Ordre.
3. Les Tertiaires vivant dans le monde.

La Profession dans le Tiers-Ordre, quoique différente de la Profession religieuse, est un puissant moyen de perfection, produit aux yeux de l’Eglise des effets réels, impose des devoirs et donne des privilèges.

La Règle elle-même n’oblige pas sous peine de péché, même véniel, lorsqu’il ne s’agit pas des commandements de Dieu ou de l’Église. Il ne faut donc pas s’accuser des manquements à la Règle lors de la Confession. Cependant, manquer à ses prescriptions revient à se priver des grâces du Tiers-Ordre.