Chapitre 14

Des Frères malades et défunts

Si quelqu’un des Frères tombe malade, les Ministres, si le malade les fait prévenir de son état, seront obligés de le visiter eux-mêmes, ou de le faire visiter par un ou plusieurs Frères, au moins une fois la semaine. Ils l’exhorteront, selon qu’il leur paraîtra plus à propos, à recevoir le Sacrement de Pénitence, et, s’il est dans le besoin, ils l’assisteront des deniers communs.

Si ce malade vient à décéder, on en donnera avis aux Frères et aux Soeurs de la ville ou du lieu où il est mort, afin qu’ils assistent en personne à ses funérailles. Ils ne se retireront qu’après la célébration de la Messe et l’inhumation.

Nous voulons que tout cela soit également observé à l’égard des Soeurs malades ou décédées.

De plus, dans les huit jours qui suivront immédiatement le décès, les Frères qui sont prêtres diront chacun une messe pour l’âme du défunt; ceux des Frères et des Soeurs qui savent le Psautier diront chacun cinquante Psaumes, ceux qui ne le savent pas réciteront le même nombre de Pater noster, et ajouteront le Requiem æternam à la fin de chaque Pater.

Après cela, dans le courant de l’année, ils feront célébrer trois messes pour le salut des Frères et des Soeurs, tant vivants que défunts.

Ceux qui savent le Psautier le diront une fois l’an pour la même intention, et les autres ne manqueront pas de réciter cent fois l’Oraison dominicale, en y ajoutant chaque fois le Requiem æternam.